L’anorexie mentale et sa prise en charge multimodale

L’anorexie touche essentiellement des jeunes filles, de 14 à 20 ans, mais elle peut intervenir à tout âge. On compte chaque année entre 3 000 et 6 000 nouveaux cas en France, venant s’ajouter aux 5 cas pour 100 000 habitants déjà répertoriés.

Cette pathologie se traduit par la perte d’appétit, sur le long terme. Si elle peut être due à un trouble hormonal, en réaction à un effet secondaire d’un traitement, suite à un cancer, mais l’anorexie mentale est avant tout la conséquence de troubles psychosomatiques, psychiatriques ou psychologiques.

Elle a un impact tant que le plan psychique que physique, d’où une prise en charge multimodale, avec notamment des séances d’ostéopathie, pour accompagner de manière globale le patient.

Les troubles liés à l’anorexie mentale

L’anorexie mentale mène la personne qui en souffre à se priver de nourriture. Et la maladie apporte son caractère « vicieux », entre plaisir, souffrance, compensation. La personne anorexique pense en effet avoir le contrôle de son corps et de son esprit, une pseudo-satisfaction, mais au fond, c’est un mal-être profond qui s’installe peu à peu. Au final, c’est un manque de confiance en soi qui transparaît, une poursuite de la perfection, un isolement lié à une hypersensibilité…

Cette maladie psychiatrique doit être rapidement prise en charge par l’entourage et des professionnels de santé, ainsi que d’autres spécialités comme l’ostéopathie. En effet, outre les effets d’une sous-alimentation hautement dangereuse pour le corps, l’anorexie mentale se caractérise par un taux de mortalité élevé : de 5 à 15% des personnes souffrant d’anorexie décèderaient prématurément. A noter qu’en plus de ce chiffre alarmant, le taux de suicide des anorexiques est le plus élevé des maladies psychiatriques.

L’accompagnement de l’ostéopathie lors d’anorexie mentale

Si l’anorexie mentale n’a pas de traitement « précis », ce dernier étant à adapter à chaque cas, il est capital d’offrir un accompagnement global au patient. La prise en charge est ainsi multimodale : médicamenteuse, nutritionnelle, psychologique, mais aussi psychocorporelle dans laquelle l’ostéopathie peut intervenir.

En effet, cette approche manuelle dite douce, non-invasive et non-médicamenteuse, permet de travailler sur plusieurs aspects, notamment sur les tensions mais aussi le système digestif. Les troubles du sommeil ainsi que les dysfonctionnements musculo-squelettiques peuvent également être soulagés.

L’ostéopathie traite de plus le corps dans sa globalité, permettant une écoute réelle de l’organisme. Le praticien, par ses manipulations et palpations, œuvre à rétablir un équilibre, entraînant un mieux-être, hautement bénéfique pour les personnes souffrant d’anorexie mentale. Ces dernières retrouvent la perception de leur corps, et prennent conscience de son fonctionnement mais aussi de ses limites.

L’ostéopathie, l’approche manuelle complémentaire

La séance est également l’occasion d’échanger, de recevoir des conseils avisés. L’objectif de l’ostéopathie dans le cadre de l’anorexie mentale est de venir en complément des autres approches, afin d’offrir au patient un accompagnement global, et ce,tout au long de son parcours de guérison.

Pour trouver votre ostéopathe, consulter le site Osteolib. Vous aurez accès à des fiches détaillées sur chaque ostéopathe, ainsi qu’à un moteur de recherche rapide et intuitif. Vous pouvez ainsi sélectionner le praticien de votre choix mais aussi directement prendre votre rendez-vous grâce aux agendas en ligne !

 

Source image : www.planetesante.ch